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L’unité de recherche ASTRO développe des recherches pluridisciplinaires en sciences du végétal, environnement, phytopathologie, agronomie et économie afin de  concevoir des systèmes de cultures innovants à faibles niveaux d’intrants répondant aux besoins de développement durable du territoire, aux attentes des consommateurs, et présentant les meilleures chances d’adoption par les agriculteurs en respectant les milieux tropicaux fragiles.

 Départements de tutelle

L'unité est rattachée à :

     - 4 départements de recherche INRAE : Agroécosystèmes (AgroEcoSystem), Biologie et Amélioration des Plantes (BAP), Economie et Sociologie (EcoSocio), Santé des Plantes et Environnement (SPE) ;

     - 1 département associé : Aliments, produits biosourcés et déchets (TRANSFORM).

Ressources humaines et dispositifs techniques

. Les agents permanents comprennent chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et techniciens. L’unité accueille chaque année des doctorants et post-doctorants, ainsi que du personnel  temporaire.

. Un parc de capteurs et de systèmes automatiques d’acquisition de données sur la physique de l’environnement et l’écologie (terrain ou conditions contrôlées)

. Des installations expérimentales : serres, chambres de cultures, enceintes régulées et leur plateau technique

. Un laboratoire de culture in vitro

. Des laboratoires de microbiologie

. Un laboratoire de biologie moléculaire

. Un laboratoire d’analyses physico-chimiques et biochimiques

. Des ressources informatiques partagées pour le développement de logiciels de simulation informatique

Applications et domaines d’expertise

Agronomie - Economie - Ecologie du sol - Ecophysiologie - Epidémiologie - Génétique - Pathologie et virologie végétales - Pédologie - Physique et physico-chimie de l’environnement

Dans le domaine de l’enseignement supérieur, l’UR ASTRO contribue fortement à la conception du parcours « Ingénierie des Agrosystèmes » dans le Master « Ecologie Tropicale » de l’Université Antilles-Guyane (UAG), en dispensant des cours magistraux et en initiant des travaux dirigés. Certains chercheurs ont en charge la gestion de modules d’enseignement.

Objectifs et enjeux

Les systèmes agricoles de la Guadeloupe, et de la Caraïbe en général, sont confrontés à des chocs environnementaux (ex: changement climatique), sanitaires (ex: maladies, pollution à la chlordécone) et socio-économiques (ex: concurrence, urbanisation) qui sont autant de menaces pour la sécurité alimentaire de ces territoires vulnérables (FAO, 2019). Notre projet de recherche vise à fournir des connaissances et des cadres conceptuels et méthodologiques permettant de comprendre et d’accroître la résilience des systèmes agricoles, en tenant compte des différentes capacités de résilience (robustesse, adaptabilité, transformabilité) et des niveaux emboîtés des systèmes agricoles (plante, parcelles, exploitations, territoire).

Nous posons qu’un moyen d’augmenter la résilience des systèmes agricoles caribéens est de renforcer leur biodiversité et leur autonomie en augmentant leur valence agroécologique et bioéconomique. Dès lors, renforcer la résilience des systèmes renvoie à la question de leur transition agroécologique et des conditions du développement d’une bioéconomie territoriale. Nous proposons une approche intégrée, multi-échelle et transdisciplinaire, pour co-construire des scénarios de transition. Des approches systémiques permettent de réaliser les diagnostics agronomique, économique et environnemental des agrosystèmes afin d’orienter la conception des innovations. Des recherches analytiques permettent en amont d’élaborer les connaissances des milieux tropicaux et des processus agroécologiques impliqués dans l’accès des cultures aux ressources du milieu et leur protection intégrée. Les recherches en économie permettent d’anticiper l’acceptabilité et les potentialités économiques des innovations pour les filières agricoles locales. Nous développons des connaissances pour l’analyse intégrée des systèmes de productions et des conditions d’adoption des innovations. Les connaissances biophysiques et économiques sont assemblées dans un modèle multi-échelle pour construire des scénarios de transition territorialisés et aider la décision publique.